Beauté

'Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.'

(Charles Baudelaire)

vendredi 16 avril 2010

Les pâqueretets 'pomponettes'

Cherchant la façon dont se cultive ces petites merveilles, si proches des pâquerettes qui parsèment les gazons et les prairies, j'ai surfé afin d'en savoir un peu plus sur ces fleurs fièrement dressées sur leur tige. On ouvre le moteur de recherche, on tape les mots-clés et on choisit au hasard un site parlant du sujet sus-mentionné. Ô merveille, quelle main heureuse m'a guidée vers le jardin de Kimo ! Non seulement j'y ai trouvé exactement ce que je cherchais mais il m'a en plus offert tout son extraordinaire grimoire horticole. Je vous le conseille donc à vous tous, novice de la main verte: Kimo


That's all folk ! Passez une bonne journée malgré le soleil gris de notre nuage de cendrée.....Islande que nous a- tu offert là .

jeudi 8 avril 2010

Soan ou ma préférence à moi

Ayant vaguement suivi la N.S. 2009(Nouvelle Star 2009), j'avais déjà flashé sur un artiste hors norme. Son nom aussi avait une belle consonance. Il faut parfois si peu pour que naisse une passion (sourire).
Arrive le jour, alors qu'on y pense plus du tout, où l'on 'tombe' sur une chanson qui taraude. On la cherche, on la trouve. Et ô miracle ! Qui voit-on apparaître ? Le petit mec aux habits déchirés, à la voix déchirante et le déclic à lieu: amour inconditionnel pour l'artiste et non plus pour le jeune candidat de la N.S.. C'est quoi d'ailleurs cette émission à la con que l'on regarde faute d'avoir un programme meilleur.
Depuis je l'écoute, en boucle (cela va de soi). J'accroche aux paroles. Hey, m'man le monde est un ivrogne ou ton fils est soul.....
Partout, où qu'il soit, où qu'il aille, ça polémique. D'abord, d'abord son pantalon usé râpé (par le temps ou par envie ?), rehaussé d'une jupe (ridicule pour un homme, voyons ! ), des yeux trop noirs (peut-être pour caché les addictions ou alors le manque d'heure de sommeil), ses piercing, un habit dont on attend qu'il fasse le moine. Seulement voilà tout ça ne colle pas avec les mélodies. Alors où le situé mon petit gars ? 
Parmi les poètes: sûrement. Parmi les gens de la rue: sans aucun doute. Parmi les stars grandes gueules: aussi. 
On ne connait que très peu de lui: il  a quitté très tôt le domicile de ses parents (16 ans). Il a chanté dans le métro parisien. Certaines vidéos d'amateurs, le montre, assis dans un coin ou sur les marches d'un escalier. Ce qui est incroyable dans ces clips privés, c'est l'indifférence des navetteurs. Ils passent, marchant vite, sans un regard, sans un arrêt au son de cette voix qui vibre. L'indifférence ! De là on ne se demande même plus pourquoi personne n'intervient dans certaines situations violentes. C'est normal. Tout est devenu normal. Tout est trop dangereux. Surtout ne pas se mêler de ces choses-là. Pardonnez ce petit détour philosophique. C'est de ma nouvelle découverte musicale que je devais parler. Peut-être  n'est-ce pas par hasard que je fais ce détour. Un chanteur peut servir plusieurs causes, même malgré lui.


Donc, Soan, une voix que je vous conseille d'écouter. Ne choisissez pas les morceaux repris et imposés durant la N.S.: prenez ses textes, ses compositions. Ecoutez comme sa voix se marie bien à l 'accordéon. Regardez comme elle est belle la fille qui fait souffrir d'amour (Putain de ballerine). Ecoutez-le silencieusement fredonner Emily. Aimez ou détestez comme bon vous plaira. Vous verrez d'une manière ou d'une autre vous ne resterez pas indifférents. Ne jugez pas, exprimez votre opinion. Car qui sommes-nous pour juger ? Tous les goûts sont dans la nature et demandent le respect. 


That's all folk !

Grâce à Anaïs, Cynthia et à cause de Derey

Rien de tel que le petit billet d'Anaïs Valente avec un lien direct vers le blog de Cynthia et ses contes défaits pour faire tourner mon sang à plus de mille battements. Colère ? Non! Rage ? Non ! Envie de hurler ? Oui !


Donc entrons dans le vif du sujet: un écrivain (pour ne pas le nommer J.C. Derey) se voit piquer au vif par l'avis d'une blogueuse sur son bouquin. Aïe, ça coince déjà. Un écrivain digne de ce nom se doit d'accepter tous les avis sur ce qu'il écrit. Ne pas les partager reste son droit. Voilà déjà une erreur dont l'ampleur n'a pas de mesure. Mais l'affaire se corse quand il s'auto-corrige dans un autre courriel. Ah oui, j'avais oublié de signaler que le Monsieur à la plume n'a pas eu la décence de laisser un message publique (pas si con finalement le Derey mais c'était sans compter sur notre Cynthia). Donc il réitère un message en s'enfonçant encore un peu plus dans son infantile réaction de petit garçon bourgeois qu'on a mécontenté. 


Ce n'est évidemment pas le seul à se raidir face aux avis négatifs: regardez 'on n'est pas couché'. Ils ne sourient que lorsque les deux Eric sortent l'encens. Sinon, c'est la bataille verbale jusqu'aux insulte ou pour les meilleurs l'indifférence, la sourde oreille.


Morale: si vous n'aimez  pas un livre, taisez-vous ! Votre opinion peut influencer les autres. Cas de lèse-majesté. 


That's all folk for today.